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lundi 4 décembre 2017

Proposition page 94


Certaines images se proposent pour nos mots sur notre page google, 
celle-ci m'avait déjà fait un clin d'œil
elle a récidivé ce soir.
Alors...



©Jamadrou





vendredi 1 décembre 2017

Le soleil se lève sur la page 93




William Turner "Lever de soleil sur un lac" Huile sur toile 122 x 91 cm - 1840- Tate Gallery, Londres


 
Aurore :

Croquant les blés en repoussant la neige, la voûte céleste jongle avec les saisons. À l’orée du jour, de sa palette de lumière, elle est peintre impressionniste…

Aube nouvelle
le jour lentement s’étire -
Chante le coq

Le ciel, repoussant les voiles nocturnes, expose ses nuances ocre, offrant, aux premières lueurs, la saveur pamplemousse d’un matin qui s’installe…

Couleurs de feu
sur un manteau de givre -
bise matinale

Le monde ouvre les yeux sur une page blanche qui va s’écrire heure par heure sous la voûte céleste. Ici la vie s’éveille, là, elle s’endort…

Crépuscule mordoré
le ciel joue sa partition -
premières rumeurs


Pain croustillant et bol de lait chaud, dedans, dehors les couleurs s’interpellent. Les premières notes du jour s’élèvent sur la mélodie de la symphonie humaine…

ABC




 La brume tenace
résiste au soleil levant
- Où sont les montagnes

L'île fantomatique se devine à peine, son embarcadère a disparu dans l'embrasement de l'air,  entendez-vous le clapotis des rames d'un pêcheur ?

Éblouissement -
En osmose avec le ciel
rien qu'un instant

Rien qu'un instant fulgurant, bientôt les reliefs hérisseront cette harmonie lumineuse et l'incandescence se reflétera sur les eaux encore sombre du lac.

 Respiration -
Demain un autre  incendie
fêtera l'Aurore







Sur le lac endormi, les effilochures de brume ont inspiré Turner, avec lui je plonge
dans les couleurs jaspées d'un matin d'hiver


J'ai cru voir
une silhouette immobile
c'était le peintre


Tant de lumières
m'ont enveloppée d'or
et de mystère


Je me baignerai
Dans une aube translucide
de feu et d'ocre

                      

© marine Dussarrat









La marie-salope du lac...

L'aube s'éveille. Voile de boucaille sur l'onde, déjà la marie-salope drague la vase du lac,
en vieille habituée.
Juste une ombre qui connaît son chemin, par routine, par cœur, à l'ouïe, parfaitement pardi !

« Chaland nonchalant
confiant en son capitaine
À travers la brume »

L'agréable suivra l'utile, le bonhomme à la pipe appâtera, au bout de sa perche une carpe
ou un brochet à mettre sur la cendre et ses herbes, au retour.
L'âtre et l'être, sa guerre du feu, une des premières...

« Pour seule compagnie
son chien, le cri des canards
Robinson du lac »

Le soleil orangé peine à poindre, la boucaille cotonneuse s'enroule sur la marie-salope qui se fait ensevelir, telle une morte, silencieuse.

On la devine à peine depuis la berge et la Marie perd de vue son homme, confié à l'autre, petit nom de femme légère...



jill bill











... j'entends turnover
tableau tout de brume
signe qu'une société a mal


lever du soleil
chaque jour nouveau
lui aussi tourne et retourne

Vouloir peindre la vie, est-ce prétendre, avec notre nature, 
faire de la couleur le porte parole de nos émotions?


jamadrou © 28 novembre 2017  9h  (A fleur d'image)
  http://jama.e-monsite.com/















Entre Turner et Monet, entre feu et neige.



Il neige ce matin. Dehors l’herbe a caché ses verts sous un blanc immaculé. Mais une image de Turner vient enflammer la pâleur du jour et réchauffer tout ce froid.

Au cœur de l’hiver
magie de la couleur
le ciel s’embrase

le peintre a vaincu le temps
le feu brûle la neige

Et je pense à un autre tableau, à la pie de Monet que j’aime tant, ou le soleil rosissant la blancheur de la neige nous rappelle que tout est en tout.

Un tourbillon d’ors
cherche-t-il un passage 
vers le sombre des eaux ?

Au lever du soleil
les écumes s’embrasent



Adamante Donsimoni - 29 nov 2017






Ils se sont levés aux aurores dans le silence de la maisonnée endormie. L'enfant tout ensommeillé est si fier de suivre son grand père dans sa quête matinale. Il sait que l'attirail de pêche n'est qu'un prétexte à la méditation et qu'il importera peu qu'ils rentrent bredouilles.

Soudain ciel et eau
éclaboussent le sentier
en noces vermeilles.

Le grand père a pris l'enfant par la main et lui a souri en mettant un doigt sur sa bouche bée. Il ne sait plus quel est le plus beau spectacle, 

le soleil levant
ou la lueur éblouie
dans ses yeux d'enfant.


©Jeanne Fadosi








   Lever de soleil sur un lac 

À mon réveil, tu étais là
Nous avons regardé le soleil
Se lever sur le lac Léman
Et notre amour est né là
À mon coucher, tu é tais là
Nous avons regardé le soleil
Se coucher sur le lac Léman

28 novembre 2017
Laura VANEL-COYTTE



lundi 27 novembre 2017

Proposition 93 - William Turner


Pour vendredi prochain, en  haïku ou haïbun 
Un ou mieux, plusieurs...


Turner, je crois savoir qu'on aime !

 


William Turner "Lever de soleil sur un lac" Huile sur toile 122 x 91 cm - 1840- Tate Gallery, Londres


























vendredi 24 novembre 2017

Hasard, comme par hasard ? Page 92



August Strindberg, Célestographie XIII, 1893-1894, photogramme, 12 x 9 cm, 
Bibliothèque nationale de Suède, Stockholm


J’ai emprunté à Artips et l’image et quelques informations qui, par « hasard » justement parlaient du hasard et de l’art, juste au moment où, grâce à Jeanne, j’y réfléchissais.
cf.mon image pour la Page 91.

Alors, art, aléas ou hasard ? Vaste question qui donne à réfléchir, à débattre aussi, ce qui avouons-le est parfois bien nécessaire et bien agréable.

Ici il ne s’agit pas d’art abstrait, celui-ci, au moment des faits, (1893-1894) attendra encore une vingtaine d’années pour apparaître. Il s’agit d’une photo, elle est de l’artiste et écrivain suédois August Strindberg, connu entre autre pour ses pièces de théâtre.
Elle représente le ciel nocturne capturé sur une plaque photographique exposée à la lumière des étoiles durant toute une nuit. À cette époque, les supports photographiques n’étaient pas très sensibles à la lumière et nécessitaient un temps de pause très long, surtout la nuit.

Acte pensé donc, acte délibéré, ces expériences intuitives, Strindberg les nommera Célestographies. 

"Avec ses Célestographies Strindberg s’est contenté d’imaginer le processus technique, puis il a laissé la nature faire son œuvre. Selon lui, la nature est elle aussi un peu artiste. Et si Strindberg ne fait pas de l'art abstrait, il est définitivement moderne. Sa manière de créer des œuvres "par hasard" en inspire plus d’un... dont les artistes dada et surréalistes qui se serviront du hasard comme d’une matière première, quelques années plus tard." Artips.


Eh oui, quand la pensée, le regard, la réflexion, l’interprétation s’approprient le « hasard » alors, selon moi, on peut parler d’art. Car si le hasard se passe de l’intervention humaine l’art au contraire en a impérativement besoin. AD


Lina Jonn Lund, Portrait de l'auteur suédois August Strindberg, Bibliothèque nationale de Suède, Stockholm





Émaux
Émotion
Je ne suis que poussière d'étoile
Corpuscule de rien
Flottant dans l'atmosphère
Atmosphère poétique
Psychédélique
Ma vie.

jamadrou © 21 novembre 2017  9h  (A fleur d'image)








Ma feuille reste blanche
Quand le bleu tourbillonne
Sur le marbre du ciel

Ma plume balbutie
Quand les pierres ricochent
Dans les profondeurs abyssales  

Mille tâches d’encre se répandent 
Sur mon esprit rêveur
Drapé d’une échappe d’azur

Chef d’œuvre artistique ou illusion aléatoire
Mon cerveau chevauche sur sa galaxie
A l’épreuve de son imaginaire en berne 

©ABC










Aléatoire la création d’une œuvre d’art
Libre interprétation de chaque personne
Expert ou amateur, l’œuvre échappe
À son créateur et à celui qui la regarde
Travail et plaisir sans cesse s’entremêlent
Œuvre d’art ou image aléatoire
Idée ou réalité, figuratif ou abstrait
Regarder ne suffit-il pas ?
Etre curieux n’est-il pas la clé ?
  
©Laura VANEL-COYTTE
http://www.lauravanel-coytte.com/
Auteure,blogueuse,documentaliste














Laisser s'envoler les idées parasites. Tout doucement fermer les yeux, puis les ouvrir et les laisser peu à peu apprivoiser la nuit. Elle est rarement tout à fait noire.

La voûte étoilée
soulève un coin de son voile
et de l'espace-temps.

Tant de ses poussières
s'offrent à combien de regards
dans le même instant ?

Des poussières, mortes depuis combien de siècles avant que la lumière ne les fasse parvenir dans la banlieue de la terre ? 

Observer le ciel.
Extase de l'immensité !

Et nos vies,
nos vies minuscules.

©Jeanne Fadosi


en support à mes idées vagabondes, les clichés d'un atlas qui présente aussi des cartes du ciel et des étoiles, un livre des photos du spationaute Thomas Pesquet et le premier livre de Hubert Reeves que j'ai lu de lui  "Poussières d'étoiles" 







Un œil veille
Le cosmos s'anime
Un ange passe
Doré dans le bleu nuit profond
Une myriade d'étoiles
Occupe l'espace
C'est la voie de ceux qui rien n'arrête
Qui n'ont plus ce fil qui les lie
Fil d'amour, fil de grâce
Je l'emprunte
Je suis ce regard
Je vais peut-être
Retrouver le chemin
Perdu
Pour accepter de rejoindre
Notre planète flottante
Dérisoire
Méprisante
Avare
Peuplée de ces cœurs fermés
Qui n'ont plus rien à donner ...



© marine Dussarrat






 



Le fils maudit...

Bon sang de bon sang mais qu'est-ce t'as mis dans son sang la mère
pour en faire, enfer, un criminel de série !
Bon sang de bon sang, misère de misère, juste bon pour l'enclos des morts, à brouter pissenlits par la racine, après bouillon d'onze heures comme l'écrivait un jour je sais plus qui...
Bon sang de bonsoir et adieu pas d'au revoir !
Tu te rends compte la mère, un monstre organizé, de la plus belle espèce, récidivist', un pulsionnaire, un spychopatte, un tueur de bonnes femmes, sous notre toit, la tuile, et toi tu n'y as vu que du feu !
Un bon fils, un bon gars, un bon ouvrier, un bon camarade, ouais tu parles, mais mauvais prince, rompait avec comme du pain...
Bon, j'ai pas été très présent au foyer, mais que diable, brûler de cette flamme-là, bon sang de bon sang...
Moi, j'ai plus de fils, j'te l'dis la Marie !!
Bon sang de bon sang mais qu'est-ce t'as mis dans son sang la mère pour en faire, enfer, un criminel de série !
T'as lu la feuille de chou c'matin, non pas celle-là, le journal... et la radio et la télé qui en font leurs choux gras, aussi !
Bon sang de bonsoir, qu'est-ce que t'as fait au bon dieu pour donner le jour à un rejeton pareil, bonjour l'échafaudage !
Tu vas d'main à la prison lui apporter des zoranges et des cal'çons, ô bonne mère, mets zy une bible qu'il se repente de sa mauvaise pente !
Sans moi, j'irai au bistrot m'saouler, pour oublier, et qu'on m'tape dans l'dos en disant mon pôf vieux va...
Et toi la soeur, fais-toi bonne sur le champ, comme un sacrifice au bon dieu, et que l'curé pardonne ta mère, bon sang de bon sang !
Et cesse de braire, deux ânesses à la maison ça va m'faire tourner en bourrique, misère de misère...


©jill bill









Œuvre d'art et galaxie


Où se cache l’art ?
Dans l’œuvre ? Ou l’effet produit? 

La création avait des allures d’amibes dans un bouillon de culture un peu sombre
Elle évoquait de lointains infinis célestes :  des corps stellaires non répertoriés.
Elle offrait à voir d’explosives marbrures, des ombres de cuivres, rongées par l’acide.
Révélait ailleurs des projections aléatoires d’ocres liquides sur fond bleu nuit ou noir.
Et encore des radiances d’amas célestes en explosions libératrices.
Des aplats vaporeux de bleus transparents cernaient de lumières irréelles ces astres incertains. 

Dans la réalisation ou bien l’effet produit ?
Où se cache donc l’art ?

©Serge De La Torre







L'univers s'écrit
au cœur du minéral
- Cristallisation

Josette 









Poussière de silence

Poussière de silence
Vibration des sphères
Quelque part dans la nuit
La vie se pense

Regard vers les étoiles
Perdue d’immensité
La Terre-mère observe
La vie exsangue

Poussière de silence
Le hasard se construit
En formes et couleurs
Ciel grand offert

Poussière de silence
Les mots sont indurés
Dans les pierres immobiles
Le cœur bien lourd

Poussière de silence
En moi
Plus rien
Le vide
Illuminé

©Adamante Donsimoni










mardi 21 novembre 2017

pour la page 92





Pour vendredi prochain, une image, aléatoire ou œuvre d'art ? 
Réponse vendredi. 
Vous saurez tout sur sa conception et son auteur. 
Précision : elle n'est pas de moi.

Bonne inspiration.


vendredi 17 novembre 2017

Page 91, paroles d'écorce







Autrefois...

On a marché sur la Lune,
on y a cru, puis on a crié à la mise en scène...
On a marché sur Mars, Vénus, Mercure, Jupiter, Saturne,
Uranus, Neptune, ah non, mais les hommes en rêvaient, conquérants insatiables...
On a marché sur la Terre, autrefois, autrefois, autrefois, vidée, sucée jusqu'aux entrailles, il en demeure quoi... de la roche, des flaques d'eau, quelques émeraudes, plus âme qui vive, de l'homme, abuseur notable, ne reste que des restes, paix à ses cendres, lui qui brûla cette planète par les deux bouts...

On a marché sur la Terre, hier, verte comme l'Espérance, bleue comme l'Océan.
On a marché sur la Terre, fantômes s'en souviennent...
On a, tout finit par s'écrire au passé !


jill bill
http://jill-bill.eklablog.com







Là où se heurte mon regard,
se posent mes pas…
Entre bleu et noir
sur les rochers d’une plage déserte
Très lentement
je progresse...
Ici, un crustacé,
là, un quartz scintillant,
la vie du rivage m’interpelle…
Pas un bruit, plus une vague,
le monde marin murmure,
sous la plante de mes pieds…
Tous sens en éveil
je me laisse guider…

Là où se heurte mon regard,
sous mes pas,
une fenêtre s’ouvre
              sur un ailleurs à décrypter…

ABC




Regarder
Regarder sans forcément chercher ce que ça représente, regarder
De tous ses yeux, ouvrir son âme, sans comprendre ni analyser
Ce qu’il a voulu dire, faire, laisser l’artiste simplement nous pénétrer
Union de deux âmes, deux regards, deux corps à reconnecter.






Soudain sur l'écorce un visage apparaît
Petit à petit les traits se précisent
Sa coiffe de plumes ne laisse plus de doute

Fils du Nuage
Il a quitté son temple
Pour nous parler du désert et de la pluie
De l'obsidienne et des sacrifices
En son honneur
Lui le Serpent à Plume


 Josette






 

Je voyais une fissure profonde et sombre où s’infiltrait le néant tel une grande phrase creuse. Malaise indescriptible.

Je voyais la roche poreuse grise et triste, pierre de lave, pierre ponce disait la grand-mère aux mains propres. Attente désemparée.

Et puis j’ai vu le bleu, le bleu lagon disait le père. Surprise étonnée.
J’ai cru alors que l’éruption n’avait pas eu lieu.

Seule au milieu de nulle part je me suis remise à rêver que le volcan n’avait jamais existé.

Jamadrou


Qu'est devenue la vie ?

Sillons dessinés par les larmes amères
taries dans l'ombre des paroles
Un coup une marque en bleu ou en noir
le rêve s'est brisé sur ce chemin de peine
Silence et solitude
Seules les traces diluées osent dire la blessure

Qu'est devenue la vie ?

Balaline




As-tu vu Dame Tortue
As-tu bien entendu
Le cric le croc le crac
Du grillon qui grommelle
En mâchant de la réglisse
J'ai une salade bien verte
Pour la tortue gourmande
Qui circule entre les carottes
Les framboises et les fraises
Tu nous en donneras
On pourra faire la nouba !




Sous la mer se dégagent
Des visages et dans ses ombres
Flottent et se reflètent
Des monstres passifs
Des créatures sans paroles
Liquides et transformistes
Qui regardent vers un ciel de verre
Sans jamais pouvoir y accéder...


Marine D





 











L'eau bleue sur le sable
dessine le visage
d'une antique statue maya

Elle a le profil égyptien
au pays d'autres pyramides
le front bombé
l'œil amusé ou las.

Que dit-elle si fort ?
est-ce son souffle
ou sa colère ?

la mouche en cœur
insolante
sur son nez
l'agace.

Un minuscule papillon blanc
de ses ailes froisse
sa matière grise.

Là siège non seulement les limbes de la raison mais aussi toutes les émotions, le berceau des sentiments, l'origine du vivre ensemble.

©Jeanne Fadosi


 









 J'y ai au premier regard vu ce visage et la sensation d'une réminiscence.

La deuxième ouverture a fait tilt et m'a renvoyé à cette statuette vue au musée du Quai Branly en 2011 lors de l'exposition "Maya de l'aube au crépuscule". Statuette qui d'ailleurs figurait sur l'affiche.








La caverne de Xibalba*
 

À Xibalba, le dieu des Mayas trône dans la caverne, entourés de ses multiples.
Et chacun de murmurer à son immense oreille leurs idées autour de la création.
Mais le moustique, dissimulé dans une anfractuosité de la roche, écoute, mémorise
et voilà qu’il révèle au monde les noms secrets des Dieux.

Mais qui connaît le nom des dieux devient lui-même un dieu.
L’empire fragilisé s’effrite
Un geyser d’émeraudes fuse de ses entrailles,
Les hommes s’en emparent.

Connaissant désormais le grand dessous des choses, ils ne vénèrent plus leurs égaux.

Alors, le Dieu des Mayas,  courroucé se venge, 
il leur voile le regard.

Mais que notre monde se rassure ou s’inquiète,
Nous conservons au fond des yeux l’instant où nous étions des dieux.

Adamante


 *Xibalba le monde d'en dessous chez les Mayas Quichés (Popol Vuh)
Quelques infos supplémentaires :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_maya